Suite au remaniement ministériel du 26 juillet dernier, c’est monsieur Marc Miller qui devient notre nouveau ministre de l’immigration, des réfugiés et de la citoyenneté.
Notre ancien ministre de l’immigration monsieur Sean Fraser, obtient quant à lui le ministère du logement, de l’infrastructure et des collectivités. Il va donc dorénavant avoir la responsabilité de s’attaquer à la crise du logement.
On s’attend à un bon travail de sa part, et on lui souhaite bonne chance !
Le nouveau ministre de l’immigration, monsieur Miller, a étudié à l’Université de Montréal, où il s’est spécialisé dans le droit international et commercial. Il a travaillé comme avocat à Montréal, Stockholm et New-York dans le domaine des fusions et acquisitions avant de débuter une carrière politique en 2014. Il a travaillé aux côtés des populations autochtones canadiennes dans le cadre de 2 mandats, d’abord comme ministre des Services aux Autochtones en 2017, puis comme ministre des relations “Couronne-Autochtones” en 2019. Il a été la première personne depuis la confédération à adresser un discours à la Chambre des communes du Canada entièrement en langue kanien’kéha (‘mohawk’).
Voici ce que monsieur Marc Miller a affirmé à propos de son nouveau mandat en tant que ministre de l’immigration, des réfugiés et de la citoyenneté.
- “Ça fait quatre ans que je travaille avec les enjeux autochtones au Canada. C’est un mandat qui a comporté son lot de challenges (défis). Le premier ministre m’a dit que j’avais relevé des défis, et qu’il y en avait un gros en ce qui concerne l’immigration.”
- “Évidemment que j’aurai une façon de faire un peu différente, mais ça fait sept ans qu’on s’impose comme un gouvernement qui est ouvert à l’immigration.”
- “Le système Entrée express viendra épauler les communautés francophones, mais aussi, plus généralement, appuyer des secteurs en pénurie de main-d’œuvre, comme l’agriculture.” source Radio-Canada
Il est à espérer que monsieur Marc Miller fera aussi bien que son prédécesseur Sean Fraser, qui a entre autres donné l’opportunité aux détenteur.trice.s d’un permis de travail d’étudier sans permis, augmenté les taux d’immigration,et favorisé le développement des communautés francophones hors Québec.
Croisons les doigts